LA MOUCHE.
Ain : Je loge au quatrième étage.
Au bruit de notre e:aîté folle,
Au bruit des verres, des chansons,
Quelle mouche murmure et vole.
Et revient quand nous la chassons? {bis.)
C'est quelque dieu, je le soupçonne.
Qu'un peu de bonheur rend jaloux.
Ne souffrons point qu'elle bourdonne , | , .
Qu'elle bourdonne autour de nous.
Transformée en mouche hideuse ,
Amis, oui, c'est, j'en suis certain,
La Raison, déité grondeuse,
Qu'irrite un si joyeux festin.
L'orage approche , le ciel tonne ;
Voilà ce que dit son courroux.
Ne souffrons point qu'elle bourdonne,
Qu'elle bourdonne autour de nous.
C'est la Raison qui vient me dire :
(( A ton âge on vit en reclus.
)) Ne bois plus tant, cesse de rire,
» Cesse d'aimer, ne chante plus. »
Ainsi son beffroi toujours sonne
Aux lueurs des feux les plus doux.
Ne souffrons point qu'elle bourdonne,
Qu'elle bourdonne autour de nous.
C'est la Raison ; gare a Lisette !
Son dard la menace toujours.
Dieux ! il perce la collerette :
Le sang coule! accourez, Amours!
Amours, poursuivez la félonne;
Qu'elle expire enfin sous vos coups.
Ne souffrons point qu'elle bourdonne,
Qu'elle bourdonne autour de nous.
Victoire! amis, elle se noie
Dans l'Aï que Lise a versé.
Victoire! et qu'aux mains de la Joie
Le sceptre enfin soit replacé, (bis,)
Δεν υπάρχουν σχόλια:
Δημοσίευση σχολίου